Le dossier « Félin » :

Le dossier « Félin » est un projet visant à créer le nouveau fantassin de demain. Mis en place par l’armée Française, l’objectif de ce projet est de mettre en avant un « outils » indispensable à toute armée : le fantassin.

En effet, malgré toutes les prouesses technologiques en termes d’armement massif, les conflits actuels ne se règlent essentiellement que via l’expédition d’infanteries afin de ne pas perturber les relations politique en apportant sur leur territoire des armes de destruction trop imposante.

C’est pourquoi le dossier Félin a mis en place un équipement de fantassin à liaisons intégrées. Ces équipements intègrent des fonctionnalités tel que :

-          La vision déportée,

-          Les protections balistiques,

-          Les moyens de navigation et de communication,

-          Des mini-ordinateurs antichocs permettant d’obtenir des informations sur la position des adversaires ainsi que sur son équipe d’infanterie.

-           

Divers sortes d’équipements peuvent également y être incorporé, comme par exemple un dispositif de suivi du rythme cardiaque. Dans cette perspective d’infanterie « super-équipé » la seul contrainte apparente mis à part éventuellement sont poids est l’autonomie de ces équipements. La batterie non encombrante ne tiendrait que 24heures.

Le dossier Félin a été mis en place par la DGA (Direction Générale de l’armement) et les développeurs de ce système proviendraient du groupe Français Sagem.

Selon les informations communiquées par la DGA, l’armée Française est officiellement équipée des 90 premiers exemplaires du système fantassin à équipements et liaisons intégrés depuis le 27 mai 2010.

Sont équipés depuis septembre le 1^er régiment d’infanterie, qui sera suivi par le 13^ème bataillon des chasseurs alpins d’ici la fin de l’année.

De plus la DGA a commandée 22 588 équipements Félin, qui devrait être livré en totalité d’ici fin 2015. Le budget attribué à cette opération est d’environ 1 milliard d’euro.

Enfin il semblerait que le gouvernement Russe se soit également intéressé au projet Félin, en achetant quelques exemplaires. Le chef de l’État-major Russe, Nikolaï Makarov a également annoncé qu’ils ne se sont limités qu’à quelques pièces afin de les comparer à leurs propres équipements.

Gauthier.

Petit résumé du marché des Armes sur l’année 2009 :

La ligne principale de cet article sera de mettre en valeur les grands flux d’export et d’import de l’armement sur l’année 2009, analyser les échanges, identifier les acteurs et relativiser les chiffres obtenus.

Cependant, pour commencer, nous ne pouvons passer outre le cas Chinois, pour lequel effectivement, les études que l’on peut trouver ici et là sur le thème des ventes d’armes l’excluent quasi-systématiquement de la liste des fournisseurs.

Aussi nous étudierons le budget de l’armée Chinoise comme présenté par « Office of the Secretary of Defense, Military Power of the People’s Republic oc China, 2009. Annual report to congress. »  (http://www.defense.gov/pubs/pdfs/070523-china-military-power-final.pdf )

Ce rapport au Congrès nous révèle que la Chine est loin d’être un acteur secondaire sur le marché de l’armement, notamment en fourniture d’armement aux « Rogues States » (Qui sont une menace pour la paix mondiale, dont le Pakistan, l’Iran, le Zimbabwe, le Sud-Soudan, Birmanie, Nigeria Etc …). Le graphique ci-dessus présentant les estimations (haute et basse) des dépenses de l’Armée Chinoise prévues pour les forces stratégiques, les acquisitions à l’étranger, la R&D de défense et les forces paramilitaires.

Intéressons-nous maintenant aux principaux acteurs du marché des Armes. Qui vend ? Qui achète ?

On retrouve au Top 3 des exportateurs d’armes, les Etats-Unis, la Russie, et l’Allemagne (respectivement 6 795 ; 4 469 et 2 473 millions d’USD) et au Top 3 des importateurs l’Inde (2ém en 2008), Singapour (5ém en 2008) et la Malaisie (16ém en 2008) (respectivement 2 116 ;  1 729 et 1494).

On notera aussi les Embargos sur les armes, de la part de l’UE et des Etats-Unis : La Sierra Leone, la Côte d’Ivoire, la R.D.C., le Zimbabwe, la Corée du Nord, la Chine, la Birmanie, et bien sur Iran/Irak/Liban/Somalie/Soudan !

Ces dernières données étant tirées du Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), partie « Arms Transfert Database » édité le 15 octobre 2010, suite à la lecture d’un article du Monde Diplomatique, Hors Sujet.

Lucas.